A l’occasion du lancement de La Parisienne chez AZADE, nous sommes allés leur rendre une petite visite pour découvrir les coulisses de la Brasserie. Nous avons été chaleureusement accueillis par Pierre, notre correspondant au long cour et notre guide du jour.
COMMENT EST NÉE LA PARISIENNE ?
L’histoire de La Parisienne commence à Paris, au pied de la Butte-aux-Cailles, en 2014, avec Jean-Barthélémy Chancel. Passionné par la fabrication de la bière, il se donne pour objectif de redonner à Paris SA bière : une bière craft, droite, bien faite, pour se faire plaisir, qui participe à la démocratisation de la bière artisanale.
La brasserie déménage aux portes de Paris à Pantin (où nous sommes) en 2016 et où sont produites toutes les bières La Parisienne. Elle reste plus que jamais ancrée sur le territoire francilien avec une démarche écologique et sociale très poussée.
Côté ingrédients : 100% des malts sont issus de l’agriculture BIO produits en Beauce pour la majorité ou en Belgique pour les malts spéciaux. La quasi-totalité des houblons également, ce qui n’est pas chose aisée. Les principales sources d’approvisionnement sont en Allemagne et en Alsace et doivent être réservées très longtemps à l’avance. Pour contribuer à la relocalisation de la production, La Parisienne a fait planté 600 pieds de houblons dans le 20e arrondissement, permettant en même temps de faire vivre un projet d’agriculture urbaine.
Côté brassage, tout se passe à Pantin sous nos yeux, 100% des bières la Parisienne sont réalisées ici par un maître brasseur et 3 assistants brasseurs . Nous avons eu le plaisir d’avoir une discussion approfondie sur le rôle des levures, peu connues du grand public mais déterminantes dans le rendu final d’une bière
Concassage du malt
Empâtage et filtration, puis ajout des houblons et ébullition.
La bière est ensuite mise en fermentation. La salle de brassage est équipée de fermenteurs de 40hl, 80hl et 2 de 120hl.
Pour finir, embouteillage ou enfutage en soutirage isobarométrique.
Les drêches sont revalorisées à travers le projet « Second life » qui recycle les drêches en produits alimentaires.
Pour limiter son impact environnemental, La Parisienne distribue l’ensemble de ses bières, petites et grandes, dans des bouteilles réemployables que nous reprenons dans nos bacs de collecte AZADE, afin qu’elles soient lavées et remise en circulation. Pour mémoire, les économies de ressources sont significatives par rapport au verre perdu : -33% d’eau, -75% d’énergie et -79% de gaz à effet de serre.
A la pression ou en bouteille, lorsqu’une nouvelle recette est prête, tout le monde participe à la dégustation !